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L’art de la Rome antique

Si considérer l'art romain comme une simple imitation de l'art grec serait injuste et erroné, il est indéniable que des liens de parenté évidents et revendiqués existent entre ces deux mondes antiques.

 

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Selon la légende, Enée, fils d'Aphrodite et héros de la guerre de Troie, s'est installé dans le Latium après une longue errance en Méditerranée, et l'un de ses descendants, Romulus, a fondé Rome en 753 av. J.-C.

Historiquement, l'identité romaine s'est constituée au fil des échanges économiques et de l'expansion politique et militaire de l'empire en Méditerranée. Cependant, l'art romain ne se limite pas à l'appropriation des modèles grecs ; il s'inspire également de l'histoire de son propre territoire, y compris de l'époque pré-romaine des cités italiques et du royaume étrusque, dont nous avons conservé quelques merveilleux témoignages, tels que des sarcophages en terre cuite, de l'orfèvrerie et des peintures à fresque dans les tombes.

 

Prométhée créant le premier homme. Détail. (sculpture en marbre)
Prométhée créant le premier homme. Détail. (sculpture en marbre) / Luisa Ricciarini / Bridgeman Images

 

L'art de la République : Triomphes et emprunts helléniques

 

Au cours de la République (509 - 31 av. J.-C.), le goût pour les formes helléniques se développe principalement à travers le défilé triomphal des butins de guerre pris aux cités grecques vaincues. Les Romains s'approprient ainsi symboliquement et concrètement un patrimoine riche et luxueux, puisque la prise de guerre équivaut à l'appropriation de l'esprit de l'ennemi.

Dans les villes, les généraux cherchent à glorifier leurs victoires en confiant la réalisation complète de programmes architecturaux, d'ensembles statuaires et de cycles de peinture à des artisans et artistes étrangers, venus notamment d'Athènes (comme l'autel de Paul-Émile à Delphes). 

 

Voir notre sélection de mosaïques et de fresques de Pompéi 

 

Pour ces généraux, il est essentiel d'inscrire dans la pierre une marque durable de leurs exploits militaires. Parallèlement, dans les milieux aristocratiques, l'art privé se développe avec des peintures, des mosaïques et des sculptures, produits localement ou importés, pour embellir les villas des riches familles (comme la Villa des Papyri à Herculanum).

 

Herculanum (Herculanum, Ercolano, Italia, Italie) - Neptune (Poséidon) et Amphitrite. Mosaïque de la maison de Neptune et Amphitrite (casa di Nettuno e Anfitrite) 1er siècle après J.-C.
Herculanum (Herculanum, Ercolano, Italia, Italie) - Neptune (Poséidon) et Amphitrite. Mosaïque de la maison de Neptune et Amphitrite (casa di Nettuno e Anfitrite) 1er siècle après J.-C. / © Patrice Cartier. Tous droits réservés 2023 / Bridgeman Images

 

L'art de l'Empire : Évolution et stabilité

 

Avec l'avènement de l'Empire en 27 av. J.-C., la vocation politique de l'art se poursuit, notamment à travers les représentations héroïques de l'empereur (comme l'Auguste de Prima Porta). Toutefois, la relative stabilité qui succède aux guerres civiles de la fin de la République permet d'introduire des thématiques plus pacificatrices, comme l'Ara Pacis. À Rome, la construction continue du forum dote la ville de grands monuments organisant la vie publique, tels que le forum lui-même, les théâtres, les amphithéâtres et les thermes publics. Dans le même temps, d'autres grands centres urbains sont développés sur le modèle du quadrillage orienté.

 

Rites d'initiation au culte de Dionysos, fresque de la Villa Dei Mysteri, Ier siècle av. J.-C.
Rites d'initiation au culte de Dionysos, fresque de la Villa Dei Mysteri, Ier siècle av. J.-C. (fresque) / Bridgeman Images

 

Au Ier siècle, une première période de troubles agite l'Empire, tandis que la tragique éruption du Vésuve fige Pompéi en quelques heures seulement, laissant un vestige archéologique unique pour la postérité.

Sous le règne d'Hadrien, l'économie favorable de l'Empire favorise l'épanouissement artistique, comme en témoigne la villa d'Hadrien à Tivoli. Cependant, les invasions barbares du IIIe siècle commencent à affaiblir progressivement la puissance romaine. À partir du IVe siècle, l'architecture des villes du monde méditerranéen exprime principalement la volonté impériale, alors que l'Empire romain est divisé en deux (Empire romain d'Orient et Empire romain d'Occident) et gouverné par quatre empereurs (la tétrarchie).

 

Théâtre maritime, 118-134 (photographie) bassin Villa Adriana (Hadrien)
Théâtre maritime, 118-134 (photographie) bassin Villa Adriana (Hadrien), 118-134 AD. Tivoli, Rome / Luisa Ricciarini / Bridgeman Images

 

Vers une nouvelle ère : L'art chrétien et la fin de l'Empire

 

Rapidement, Constantin reprend seul le pouvoir en Occident et accorde la liberté de culte pour différentes religions. Le triomphe du christianisme achève de précipiter la chute de l'Empire romain et donne naissance à un art hybride, profondément chrétien mais imprégné de culture païenne, comme en témoignent les sarcophages mêlant la mythologie gréco-romaine aux références bibliques. L'Antiquité romaine laisse ainsi place à un nouvel horizon artistique, mais son héritage universel continue d'influencer les générations d'artistes à venir.

 

Buste de Lucius Calpurnius Piso (bronze)
Buste de Lucius Calpurnius Piso (bronze) / Photo © Andrea Jemolo / Bridgeman Images

 

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